S’il y a un paradis pour les chats,
Okami est là-bas.
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Strandbloemen ! Strandbloemen !
Fleurs de plage… Fleurs de sable…
Fleurs de Saint-Idesbald,
De Coxyde et La Panne.
Tous les petits zenfants
Dès l’âge de cinq ans
Echangent dans le calme
Ou avec fièvre et flamme
Des fleurs. Des fleurs de plage.
Toutes en papier crépon,
Jouant de mille tons,
Rouge sang, vert gazon,
Crème ou bleu horizon,
On les voit dans Gaston.
André Franquin
Les aimait bien.
Fleurs de sable, fleurs de plage,
Strandbloemen… Strandbloemen…
https://www.visitbruges.be/fr/kust/zeebrugge/fleurs-de-plage
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les cerises
tu les as prises
l’arbre ne s’en est pas plaint
tu les as dégustées
toi ou les oiseaux
ou pourrir sur pied
quelles destinées ?
celles à ta portée
tu les as savourées
je crois que tu as bien fait
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sauver un hérisson
qui trottait bien trop vite
ou bien, trop lentement
sur cette grande route
sauver un hérisson
en grand danger de mort
aïe ! je me suis piqué
mais je lui dis merci
un hérisson sauvé
éloigné de la route
je me sens plus léger
d’avoir agi ainsi
rayons cosmiques
matière sombre
haute énergie
bombardés en permanence
frappés frappés frappés
traversés par quelque chose
exposés
surexposés
rayons cosmiques
monde subatomique
flux galactique
gerbes interstellaires
particules
infiniment petit
infiniment lointain
« bip ! bip ! »
(ce message vient de l’Espace)
Selon que vous serez Buzyn ou Gilet Jaune…
talapatat’ ?
non, je dis : talapatat’ ?
c’est ce truc, là… le coronabidul’…
le corona déboule et c’est débil’ !
tapalaiboul’ ?
non, je dis : tapalaiboul’ ?
talaipatatalacav’
laikilodeusucr’
lailitreudeusoup’
leustockdeupat’
kailailaitadaistock’ ?
l’EPHAD déstock’ !
l’EPHAD se vid’ !
douze… onze… dix… neuf…
on vit plus, on vid’ !
cause nosocomial’
cause covid
cause covid dix-neuf
les anciens dans l’autre mond’
les anciens du nouveau mond’
le nouveau monde tout neuf
neuf… huit… sept… six…
cinq… quatre… trois… deux…
où sont les stock’ ?
laistockdeumask’ ?
laistockdeutest’ ?
padeustock’ chez les Shadocks ?
tapadeustock’ ?
ça fait un choc’ !
Buzyn abuse !
et elle est naze
elle est trop naze
sinistre de la santé
vit dans l’impunité
la sinistre a tué ?
ni responsabl’
ni coupabl’
pas vraiment fiabl’
selon que vous serez Buzyn ou Gilet Jaune
les Burgaud et consorts vous rendront blanc ou noir
peuple sacrifié
gardonlapatat’ !
Nulle envie de vengeance.
Nul désir de venger.
Mais pourquoi cette engeance
Evolue sans danger ?
Ce que le rectorat
Refusait de m’offrir,
Un affreux Corona
Viendrait me le servir ?
Zoubinard l’harceleur
Face à ses repentirs.
Zoubinard le violeur
Mis hors d’état de nuire.
Là où trois procureurs
Ont refusé d’agir,
Un virus de malheur
Frapperait sans faillir.
Celui qu’un sénateur
Et son clan protégeaient
Verrait sa dernière heure
S’écouler en un jet.
Adieu Bert Zoubinard
Qui détruisit cent vies !
Ordure de soudard,
Adieu, toi et ton vit !
Mur de Barlin, mars 2020.
N.B. : Naturellement, ce poème est une pure fiction. Toute ressemblance avec des personnes existant ou ayant existé serait purement fortuite, etc.
là, mes parents
là, les enfants
je suis vivant
j’ai mes dix doigts
je n’ai pas froid
j’aime et je vois
j’ai une chance
extraordinaire
janvier 2020 (…avant le coronaminus)
Mais où ?
Mais qui ?
Mais où et qui ?
Eh ! Mais où est Kiki ?
Comtesse Amélie d’Yeu
Aux yeux bleus somptueux
De retour ! De retour !
Oui, enfin de retour !
Mais déjà disparue
Au fin fond d’une rue…
De retour ! De retour !
Grâce à Blutch et Robber
Deux maîtres du mystère,
Toujours forts, jamais lourds.
Classe mais pas glacée,
Gracieuse, éthérée,
Oui ! Kiki, c’est bien elle !
La beauté naturelle,
Végétale et féline,
Et sans doute câline,
Douce, hyper sensuelle :
Bel anti top-model !
Naturel, élégance,
Rêves d’adolescence.
Ah ! Mais où est Kiki ?
Superbe créature,
Et très chouette aventure
Signée Blutch et Robber.
Chapeau à ces deux frères !
arbres à pains, manguiers, baobabs
je montais, les branches pliaient
et j’étais, là-haut, tête en bas
entre ciel et terre, en jouant
entre vie et perte… Anjouan…